FAQ

Ecotone est un programme de soins qui propose l’accompagnement du jeune adulte traversant un premier épisode psychotique. L’objectif est une prise en charge spécifique permettant un rétablissement optimal.

Ecotone est un programme d’intervention précoce qui favorise la déstigmatisation.

Ecotone donne la priorité à accueillir le jeune dans son expérience de vie, à tisser avec lui un lien sécurisant, favorisant avant tout une rencontre et la construction d’un rapport de confiance.

Ecotone dispose de soins hospitaliers mais aussi extrahospitaliers.

Le case management et l’accompagnement dans le milieu de vie sont au cœur de notre philosophie de soin. Le case manager coordonne, avec le jeune et pour lui, la prise en soins et le soutien

Grâce à son offre de soins, spécifiques, Ecotone propose

• Des entretiens psychothérapeutiques et médicaux,
• Accompagnement dans le réseau de vie par le case manager : soutien, insertion sociale et restauration d’une trajectoire de vie optimale,
• Groupe d’information et de soutien destinés aux jeunes,
• Groupe d’information et de soutien destinés aux proches

Afin de pouvoir prendre contact avec le service Ecotone et avoir plus de renseignements nous vous proposons de remplir le formulaire de contact.

Le trouble psychotique touche environ 3 % de la population, sans différence quant à l’origine ethnique, la condition sociale ou économique et à l’éducation. Il débute habituellement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

Le trouble psychotique est un état mental particulier qui se manifeste un changement dans le fonctionnement habituel de la personne, en modifiant ses pensées, ses croyances ou ses perceptions.

La personne éprouve des difficultés à faire la différence entre ce qu’elle vit à l’intérieur et la réalité du monde qui l’entoure. Lors de périodes de crise, on dit de la personne atteinte de psychose qu’elle perd le contact avec la réalité commune.

Durant un épisode psychotique, les pensées ont tendance à se désorganiser et il peut être difficile de réfléchir et de rester concentré. Les croyances peuvent se modifier et la personne peut alors avoir l’impression qu’elle a de super pouvoirs, ou au contraire que les autres lui veulent du mal, l’espionnent, volent ou manipulent ses pensées. Cela peut être renforcé par des hallucinations auditives et/ou visuelles. Elle peut, par exemple, entendre des voix, soutenantes ou au contraire menaçantes.

Les symptômes peuvent apparaître graduellement ou de façon soudaine. La psychose s’installe parfois de façon subtile et, par conséquent, on peut donner d’autres interprétations aux premiers signes : effets de l’usage de drogues, dépression, réactions à la « crise de l’adolescence ».

La période pendant laquelle la personne présente ces symptômes se nomme « épisode psychotique » : épisode signifie qu’il y a un début et une fin à ces troubles de fonctionnement.

La personne vivant un épisode psychotique ne comprend pas ce qui lui arrive et les symptômes, dérangeants et complètement étranges, provoquent un état de détresse. Elle se sent anxieuse, frustrée ou encore en colère, incomprise, isolée et déprimée. Cette détresse est augmentée par les préjugés sur la santé mentale, encore fréquents dans la population et cela peut retarder son accès au soutien et aux soins adaptés.

Il peut être difficile de fonctionner au quotidien, de se rendre à l’école ou à son travail ou même simplement de cohabiter avec d’autres personnes. Les symptômes de la psychose diffèrent d’une personne à l’autre par leur intensité et leur manifestation.

Attention : la psychose est un état mental particulier et non un diagnostic à lui seul.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter notre carnet.

Le rétablissement d’un épisode psychotique est le fruit d’un travail de collaboration entre la personne, sa famille et l’équipe soignante. La recherche montre que l’implication de la famille dans le processus actif de rétablissement

• Assure un meilleur parcours de soins,
• Améliore leur qualité de vie,
• Participe à la prévention d’une évolution vers le maintien du trouble,
• Diminue les taux de rechutes et d’hospitalisations,
• Favorise une meilleure adhésion au traitement médicamenteux,
• Diminue le risque de désengagement des services.

Parlez avec votre proche pour essayer de comprendre ce qu’il est en train de vivre. Faites-lui part de ce que vous observez par rapport à son comportement et de votre inquiétude. Encouragez-le à aller consulter un professionnel. La situation peut devenir urgente quand la personne risque de mettre sa vie en danger ou représente un danger pour les autres. Il est alors impératif d’appeler un service d’urgences.

Et prenez soin de vous !

• Éviter l’isolement social,
• Ayez confiance en la capacité de votre proche et à son rétablissement,
• Gardez espoir.

Notre programme propose un groupe de soutien et d’informations destinés aux proches. N’hésitez pas à en parler aux intervenants.